Hommage et reconnaissance pour Michel BERNARD


Michel BERNARD,
aussi connu et reconnu en tant que « Miguel BERGER »

Bienvenue sur cette page, dédié à la mémoire, à la pensée et aux actions de Michel BERNARD. Ce grand homme, ce papa, qui nous a quitté Samedi 23 Mars 2024.

Vous êtes les bienvenus·es pour laisser en commentaire, un message à son adresse, ou un témoignage, peu importe votre horizon.

Merci d’avoir suivi le travail de papa, tout au long de ces années, sur ce site, qui lui tenait à coeur. Il sera porté et prolongé en son hommage. N’hésitez pas à partager ses textes, et émissions, afin de faire vivre sa pensée, ses concepts, et son esprit de perpétuelle curiosité et ouverture. Sa devise était : « Exister pour créer, créer pour exister ».

Sa dernière citation postée sur ce site :

« Après une vie d’erreurs et de combat,
j’ai appris que ce qui compte, c’est dans la simplicité,
de parvenir le plus possible à la plénitude de soi. »

Miguel BERGER, février 2024

________

Plénitude qu’il aura trouvé, en ces beaux jours, « Là où l’hiver nous quitte, et où le printemps surgit »*.

  • Citation de Michel BERNARD, retrouvé sur un écrit datant de mars 2023.


23 réponses à « Hommage et reconnaissance pour Michel BERNARD »

  1. Pour moi, Michel Bernard était plus qu’un professeur d’université. Il a était comme « un phare qui guide». Un compagnon à qualité humaine, qui est devenu un ami, et presque un confident dans nos hauts et nos bas de la vie. Car de par sa sensibilité, il m’a montré le chemin pour accéder à la « nouvelle université », sans frontières, sans murs, partageant avec simplicité son quotidien et ses trames conceptuelles. L’homme, le curieux, le penseur, le bienfaiteur enveloppé d’exigences, le chercheur créatif, chercheur de résilience et les nouvelles humanités. MB, qui, convaincu de la complexité, nous a rapproché de ses plus grands amis et philosophes de cette époque : Ardoino, Cyrunlik, Morin, Yurén, Cochet, Landry, Lessure.
    Michel Bernard sera toujours l’accompagnateur et l’ami cher de mon parcours formateur.
    Avec affection, ma mémoire infinie et ma gratitude, ainsi qu’un câlin pour la distance qui se raccourcit pour ma chère Ana Paola, que nous avons vue devenir une femme. Nous nous reverrons encore dans le traject de la vie et encore plus loin.
    María Eugenia Espinoza Téllez

  2. Para mi Michel Bernard fue más que un profesor universitario, como un “faro”, un acompañante con calidad humana que se fue convirtiendo en amigo y casi confidente de nuestros avatares de la vida.
    Porque desde su sensibilidad, me mostró el camino de acceso a la “nueva universidad”, sin fronteras, sin muros, compartiendo con sencillez su día a día y sus tejidos conceptuales.
    El hombre, el curioso, el pensador, el benefactor arropado de exigencia, el investigador creativo, buscador de resiliencia, y las nuevas humanidades.
    MB, quien convencido de la complejidad nos acercó a sus más grandes amigos y filósofos de este tiempo: Ardoino, Cyrunlik, Morin, Yurén, Cochet, Landry, Lessure.
    María Eugenia Espinoza Téllez

  3. Dos palabras condensan la relación con Michel Bernard: maestro y amistad.
    Durante mis estudios de doctorado en Ciencias de la Educación, como codirector de tesis, recuerdo los intensos diálogos y la constante expresión, « toma distancia », entre la trayectoria, el proyecto, la necesidad de construirse, recordando a Honoré Bernard, estáte atenta a la obra de tu formación. Provocador e interpelador, me acompañará siempre en el camino, ese eterno inconcluso, de mi formación. Qué aprendizaje!!! Al acompañarnos, como estudiantes, estaba siempre dispuesto a compartir, entre conferencias, seminarios, con nuestras instituciones. Atento siempre a la que hacíamos en ellas. Recuerdo sus palabras, ya hace 10 años, « ser hacedores de universidad ». Tengo presentes muchos momentos de amistad, de tertulias, entre risas e ironías con otros colegas y estudiantes. También, las palabras firmes de un amigo que no dudó en decir las palabras precisas, cuidar el camino de la vida, no solo el del trabajo. Atesoraré siempre su amistad, transparente, respetuosa y fraternal. Queda Paola, su hija, heredera de su inteligencia y vitalidad, con quien siempre recordaremos a quien nos ha dejado muy pronto, que duele, pero nos seguirá acompañando.

    Deux mots condensent la relation avec Michel Bernard : professeur et amitié.
    Durant mes études doctorales en Sciences de l’Éducation, en tant que codirecteur de thèse, je me souviens des dialogues intenses et de l’expression constante, « prendre de la distance », entre la trajectoire, le projet, le besoin de se construire, en souvenir d’Honoré Bernard, d’être attentif au travail de votre formation. Provocateur et challenger, il m’accompagnera toujours sur le chemin, cet éternel inachevé, de ma formation. Quel apprentissage !!! En nous accompagnant, en tant qu’étudiants, il a toujours été disposé à partager, entre conférences et séminaires, avec nos institutions. Faites toujours attention à ce que nous avons fait en eux. Je me souviens de ses paroles, il y a 10 ans, « soyez des créateurs d’universités ». Je me souviens de nombreux moments d’amitié, de rencontres, de rires et d’ironie avec d’autres collègues et étudiants. Aussi, les paroles fermes d’un ami qui n’a pas hésité à dire les mots justes, à prendre soin du chemin de la vie, pas seulement de celui du travail. Je chérirai toujours votre amitié, transparente, respectueuse et fraternelle. Reste Paola, sa fille, héritière de son intelligence et de sa vitalité, avec qui nous nous souviendrons toujours de celle qui nous a quitté très bientôt, qui fait mal, mais qui continuera à nous accompagner.

  4. Es difícil rendir homenaje a un gran hombre en un breve espacio. Sobre todo, cuando el afecto, la amistad profunda y el reconocimiento han crecido a lo largo de los años.

    Desde que lo conocí, hace tres décadas lo ví trabajar infatigablemente en diversos proyectos. Se movió siempre entre la academia y la literatura, entre la lucha por una mejor universidad y las acciones humanitarias, entre el trabajo conceptual y la poesía, entre el Michel Bernard que cultivaba el pensamiento y la complejidad y el Michel Berger que amaba la naturaleza y la simplicidad.

    Se rodeó de grandes personalidades: artistas, literatos, filósofos, pensadores. Fue un escritor prolífico, pleno de energía y de humor, siempre en proceso de formación, buscando renacer una y otra vez. En su “chemin faisant” estuvo abierto a las ideas que podían significar cambios profundos en la sociedad, en la universidad, y en el sí mismo.

    Anduvimos juntos en dos vías llenas de misterios, obstáculos y dificultades, que requerían de gran perseverancia y compromiso por parte de ambos. Una fue la vía académica de la cooperación interuniversitaria. En modalidades novedosas, con contenidos novedosos y con profesores(as) franceses de diversas especialidades cerca de 30 estudiantes mexicanos(as) se formaron en seminarios, diplomas especializados, master o doctorado. Varios de ellas y ellos se mantienen en la academia formando nuevas generaciones de investigadores.

    La segunda vía fue muy personal. Nos pidió a mi esposo y a mí apoyarlo en su proyecto personal más ambicioso y generoso a la vez: la adopción de una niña mexicana a la que crió y educó con enorme amor y dedicación. Nunca olvidaremos su emoción el día que conoció a la pequeñita que poco después adoptaría. Paola fue el centro de su vida a lo largo de muchos años. Ella le brindó muchas alegrías, desvelos, satisfacciones y preocupaciones. Cada uno de los logros de esa niña fue motivo de orgullo para su padre.

    Hace muchos años, me obsequió un pequeño dije que trajo de Nueva Caledonia y que simboliza “la fidelidad”. Esta fue el ingrediente que dio fuerza y cohesión a nuestra larga amistad. Michel fue un padre extraordinario, un prolífico escritor, un amante de la sabiduría y un amigo fiel. Agradezco haberlo conocido y haber compartido parte de su vida.

    Teresa Yurén

  5. ll est difficile de rendre hommage à un grand homme en quelques mots. Surtout quand l’affection, l’amitié profonde et la reconnaissance se sont développées au fil des années.

    Depuis que je lui ai rencontré, il y a trente ans, je l’ai vu travailler sans relâche sur divers projets. Il a toujours oscillé entre le monde universitaire et la littérature, entre la lutte pour une meilleure université et les actions humanitaires, entre le travail conceptuel et la poésie, entre Michel Bernard qui cultivait la pensée et la complexité et Michel Berger qui aimait la nature et la simplicité.

    Il s’est entouré de grandes personnalités : artistes, écrivains, philosophes, penseurs. Il était un écrivain prolifique, plein d’énergie et d’humour, toujours en formation, cherchant à renaître encore et encore. Dans son « chemin faisant », il était ouvert aux idées qui pourraient entraîner de profonds changements dans la société, à l’université et en lui-même.

    Nous avons parcouru ensemble deux chemins pleins de mystères, d’obstacles et de difficultés, qui ont demandé beaucoup de persévérance et d’engagement de notre part. L’une d’elles était la voie académique de la coopération interuniversitaire. Dans des modalités inédites, près de 30 étudiants(es) mexicains(es) ont été formés dans le cadre de séminaires, de diplômes spécialisés, de master ou de doctorat, avec des contenus nouveaux et avec des professeurs français de diverses spécialités. Plusieurs d’entre eux restent dans le monde universitaire, formant de nouvelles générations de chercheurs.

    La deuxième voie était très personnelle. Il nous a demandé à mon mari et à moi de le soutenir dans son projet personnel le plus ambitieux et le plus généreux à la fois : l’adoption d’une fille mexicaine qu’il a élevée et éduquée avec beaucoup d’amour et de dévouement.

    Nous n’oublierons jamais son enthousiasme le jour où il a rencontré la petite fille qu’il allait adopter peu après. Paola a été le centre de sa vie pendant de nombreuses années. Elle lui a apporté beaucoup de joies, de vigilances, de satisfactions et de préocupations. Chacune des réalisations de cette fille était une source de fierté pour son père.

    Il y a de nombreuses années, il m’a offert un petit pendentif qu’il avait rapporté de Nouvelle-Calédonie et qui symbolise la « fidélité ». C’est le mot clef qui a donné force et cohésion à notre longue amitié. Michel était un père extraordinaire, un écrivain prolifique, un amoureux de la sagesse et un ami fidèle. Enfin il va se reposer. Je suis reconnaissant de l’avoir connu et d’avoir partagé une partie de sa vie.

  6. Hommage à Michel

    Michel était – et demeure – un être aérien. Il volait dans les sphères, entre autres médiatiques, de la recherche-action en formation permanente, avec grandes liberté et créativité. De ses rencontres avec lui, jaillissaient toujours de multiples possibles.

    Ma première rencontre date de la fin des années 80, à mon arrivée au Département des Sciences de l’éducation et de la formation de l’Université de Tours. Ensemble, en 1988, nous avons créé un Diplôme Universitaire Supérieur Spécialisé à Orientation Européenne en Formation des Adultes (DUSSEFA). En 1990, ce diplôme est devenu un DESS en Stratégie et Ingénierie en Formation des adultes (SIFA), cohabilité à Angers, Nantes, Rennes et Tours. En évoluant selon des formes différentes dans chacune de ces universités, ce diplôme existe toujours. Et Michel fondait à L’Harmattan la collection Défi-Formation.

    Ensuite nos chemins respectifs nous distancièrent pendant plus de trente ans. En 2017, sa fondation à l’Harmattan du Collège International des Séniors (CISH) opéra un premier rapprochement.
    Mais c’est sa venue au Québec en 2023 qui permit des retrouvailles stimulantes, grâce à Ana Paola, sa fée régénérante. Quelques jours ensemble dans la forêt laurentienne permirent de se retrouver. Et à la fin, il me fit faire le point sur…le surgissement d’un nouveau monde, vu du Québec.
    Paola le mit superbement en forme sur le site Arts Cultures éducation, en intégrant le poème d’un chanteur grec qui m’est cher : Kostas Hatzis, Pierre et lumière.

    Pour moi, Michel est un Mont-Saint-Michel moderne.

    Gaston Pineau

  7. Heureux d’avoir connu et fréquenté pendant plusieurs années cet homme merveilleux, agréable et érudit, qui m’a interviewé à plusieurs reprises dans son émission « Paroles d’écriture ». Mes condoléances à toute sa famille.

  8. je l’ai malheureusement connu il y a peu de temps car nous étions chez le même éditeur et il avait participé à la réunion de ces auteurs aux studios de la Victorine où j’ai un bureau mais nous avion de beaux projets ensembles : j’espère qu’on les réalisera en pensant à lui MERCI

  9. Cher Michel,

    Soudain, tu nous as quittés. C’est bien toi de partir d’un seul coup, du jour au lendemain, sans transition, sans transmission. Nous pensons à tes proches, Ana Paola, bien sûr, nous sommes à ses côtés, prêts à aider, à soutenir.

    Pour le Collège, tu en es fondateur, tu avais repris la balle au bond mettant en forme et en projet une idée esquissée et animée au début par Denis Pryen, le père des Éditions l’Harmattan. De « le senior, nouvel actif du XXIe siècle » que tu avais lancé, nous sommes passés à « au-delà de l’âge et des frontières, interpeller le Monde ! », n’est-ce pas une continuité, un même élan ? … Tu nous le diras sans doute un jour !

    Ton apport, c’est de la créativité, de la verve jouant les mots, forgeant des concepts à usages rapides : Distance, Trajectance, Valuation… Ton domaine était vaste, il essayait de conjoindre l’Art, la Culture, les Sciences Humaines et l’Éducation, surtout l’Éducation, prise au sens large, sans se laisser endormir loin du Politique. Tu attrapais au vol l’idée qui passe, le texte qui compte, l’auteur qui s’ignore, faisant de ce qui était ainsi saisi mille et un projets, mille et une créations, même si nombreuses n’aboutissaient pas, même si tu lâchais d’un coup, c’était vivant, porté par le renouvellement constant.

    À Paris II, avec le visionnaire DESS (ancien Master) « Formation à distance », pionnier dans les années 90, tu secouais déjà les moyens de diffuser la formation sur de grandes distances géographiques, des pays aux territoires immenses, tout en faisant réfléchir les futurs architectes de formation aux distances que chacun/chacune doit parcourir en soi et dans la société pour venir à la Connaissance… distance et distance !

    Et ce rare et fécond partenariat en co-tutelle de Doctorat bilingue et pluriculture, entre Paris et l’université de Cuernavaca au Mexique, qui a récompensé des thèses très diverses, sous le chapeau Sciences de l’Éducation, n’était-ce pas, déjà et toujours, l’INTER… l’international, l’intergénération, l’interculturel, l’inter-action ? De la revue « Penser l’agir » fourmillante d’idée et n’ayant presque pas parue, en passant par ton désir de recueillir des témoignages à faire paraître simultanément à l’écrit et en enregistrement, bien avant les podcasts, et tes entretiens radiodiffusés, toujours musicalisés, en arrivant au CIS.H et autres regroupements d’auteurs, ton idée, semble-t-il, était de mettre en avant, de susciter des thèmes ayant comme ambition de construire un futur joyeux et pensant ! Ton mot préféré n’était-il pas « Nouvel » ?

    D’ailleurs, tu as placé le Collège sous la présidence d’honneur d’Edgar Morin, la pensée complexe distinguant et reliant loin, qu’elle nous irrigue ainsi à tout jamais !

    Tu es parti rapidement, peut-on partir autrement d’ailleurs, la rapidité te décrivait bien, rapidité d’action et de penser, de projet et de relation. La lenteur, les formes, l’enveloppe, ne te souciait guère, tu étais en chemin, enthousiaste, toujours en route, pas de pause… l’objet fini n’existait que le temps de le déposer pour aussitôt continuer, aller, créer, parfois briser aussi.

    Il nous reste à te remercier de cet élan insatiable et redoutable, à nous de poursuivre, de décoller tous les jours, d’oser et tenter, sans se soucier de l’arrêt soudain dont tu nous donnes la leçon aujourd’hui !

    Merci, Michel, tant pis pour le raté, ne nous y attardons pas, gardons la vitesse de ta pensée créative, projective, chaleureuse, et accompagnons les tiens… À bientôt !

    Hervé Cochet et Pierre Landry
    Pour l’ensemble du CIS.H

  10. Comment témoigner de Michel Bernard et de sa personnalité aussi active qu’originale? Curieux de tout, l’esprit toujours vif, prêt à aider des auteurs qu’il invitait généreusement chez lui à Cabris, leur offrant des interviews sur mesure, il avait eu un parcours professionnel hors du commun, d’une officine de pharmacie à La Sorbonne, et il menait toujours une vie toujours féconde qui l’amenait souvent au Mexique et au Québec. Je l’avais connu téléphoniquement lors du confinement, puis il m’avait entraîné dans son projet de réseau sud des auteurs de L’Harmattan. Après notre rencontre de LA VICTORINE à Nice, j’avais renoncé, par manque de disponibilité et à raison d’autres activités, à coordonner ce réseau, mais je pensais bien le revoir lors de la rencontre des auteurs prévue en septembre. La fragilité de la vie humaine en a décidé autrement. Il reste présent dans mon amitié et mes prières…
    Norbert Calderaro

  11. Rendre hommage à Michel Bernard ! Bien sûr ! Peu des gens peuvent susciter l’élan formidable qui fit se mouvoir de très nombreux séniors lors de la création du CIS.H. C’est si rare actuellement cette union du coeur et de l’esprit, ça touche. Merci à lui d’avoir ranimé l’espoir.

  12. Daniel Moatti,
    Nous nous connaissions depuis peu, nous venions d’horizons si différents. Et pourtant, en quelques minutes de septembre 2023, nous nous sommes reconnus tant sur le plan intellectuel que, j’ose le dire amical, voire affectif.
    Curieux, il m’a longuement interrogé sur mes travaux, mes publications m’invitant à Cabris… Las mon état de santé s’étant brutalement détérioré nous avions reporté en l’attente d’une amélioration. La nouvelle terrible, s’est inscrite sur mon écran ce matin. C’était inattendu, difficile à admettre. Mes pensées vont vers Ana Paola, sa fille, dont il parlais avec tendresse et affection. Il avait un tas de projets, le réseau L’Harmattan Sud, son émission radiophonique, l’écriture, les orphelins, tout cela paraît peut-être brouillon, mais au contraire, ces ambitions estimables montrent un magnifique esprit de curiosité et une immense générosité.
    Toute mort est une perte et celle d’un homme tel que Michel semble irréparable.
    Je m’associe à l’hommage qui lui sera rendu par la pensée et la prière.

  13. Michel était un ami de trente ans : fidèle, bienveillant, plein de culture et d’humour. Il m’a connu quand j’arrivais tout jeune stagiaire de ma Belgique à Paris. Il m’invitait dans sa villa de Cabris, m’a fait l’honneur d’une heure d’interview dans son émission radio. En septembre dernier, il a également interviewé dans le cadre de son émission ma très chère jeune poétesse Manon Godet (je suis éditeur). Ils se sont si bien entendus. Quelle joie pour moi de voir ces personnes de qualité que j’aime tant s’apprécier autant, par-delà les générations.
    Michel m’a aussi aidé à renouer avec mon premier patron que je vénère et qui m’a tant appris. Il était cette passerelle charitable et conciliante entre tous. Il avait tellement de projets notamment pour les enfants des rues en Afrique et en Amérique latine et tant d’autres choses.
    Je pense tout particulièrement à sa fille Paola que j’ai connue toute petite.

  14. C’est à l’occasion de la rencontre de septembre à la Victorine que j’ai fait la connaissance de Michel et apprécié son investissement et son dynamisme dans la mise en oeuvre de cette manifestation comme dans les actions parallèles dont il m’avait parlé. Je m’associe à l’hommage qui lui est rendu.

  15. Le CISH, sa création, a constitué une initiative marquante face à la culture de la mise à l’écart et du confinement générationnels, mais c’est l’ensemble du parcours de Michel Bernard qui en font un porteur du dialogue, entre les êtres, les générations et les cultures.

  16. Michel aura su nous rendre la Côte d’Azur hospitalière. Il fut une de nos premières rencontres ici, il y 13 ans. Une de ces rencontres qui comptent et qui durent. Et prendre la route de Cabris, ce fut toujours avoir la garantie de trouver des mets et des mots, d’échanger sur le vif et intensément. Le bonheur était radiophonique aussi, Les directs joyeux, le nez sur l’horloge, au studio d’Agora FM dans le Vieux Grasse et les enregistrements à l’Olivance baignés de lumière. Car la voix compte ! Conserver ainsi son timbre dans l’oreille, l’entendre encore. Michel avait le verbe généreux, l’alacrité du propos allait avec une grande curiosité pour l’autre. La maison à flanc de colline, surplombant le Lac de Saint Cassien et la Méditerranée, aura été le lieu de moments d’amitié pure. C’est dans ce paysage que se tient le souvenir de Michel. Et ce souvenir est aussi indéfectiblement lié à Paola, à laquelle tant fut transmis.

  17. Paola, merci de m’avoir téléphoné pour me prévenir du brusque départ de Michel Bernard. Je sais combien ces dernières années qu’il a vécu pleinement, ont bénéficié de votre présence. Votre présence pour Michel a été pour lui source de bonheur et de dynamisme. Dans les années qui viennent, vous pourrez trouver inspiration dans tout ce qu’il vous a appris par son savoir et sa recherche constante;

    J’ajoute ces quelques mots en pensant à Michel, qui pour moi, n’a pas disparu, mais a rejoint un univers manifestant la communion divine

    Oui, je me souviens du travail réalisé jadis ensemble en partenariat où ta présence dialoguante, ta créativité, ton dynamisme était toujours là Ton sens de la relation aussi qui a permis la publication de plusieurs livres à l’Harmattan. Et puis, par la suite, lorsque tu as cessé tes fonctions institutionnelles, de temps à autre, je me réjouissais d’apprendre ton inlassable et créative activité débouchant sur des publications et beaucoup d’initiatives innovantes, et aussi une activité animatrice en réseau. A travers nos échanges, je savais que tu étais fidèle à tes anciens collègues et à tes amis. J’en ai bénéficié personnellement lorsque tu es venu me voir par deux fois, avec Paola, dans l’Ehpad où je me trouve. Penser à toi, c’est penser avec gratitude à ton sens de la relation et ta générosité.

    Merci Paola

  18. Nous avons perdu un Ami !
    Michel Bernard nous a quitté brutalement le 23 Mars. Nous sommes très tristes !
    Michel était à la fois un grand intellectuel (Professeur Emérite des Universités, auteur de nombreux ouvrages, Directeur de collections,…), un homme de convictions (ses superbes émissions de radio), citoyen du Monde, comme il se qualifiait lui-même, et un homme de terrain (l’association « Enfants des rues et du Monde »).
    Nous avions 2 ouvrages communs en chantier ! Une conception commune de l’Education.
    Il a joué un rôle clé dans la redéfinition de la stratégie d’ADELIS et nous a fait rencontré Boris Cyrulnik ».
    Il disait de nous, « les colibris », que nous étions « les acteurs de la Re-Naissance en Humanité ». Soyons dignes de cette définition !

  19. Michel tu vas terriblement manquer
    J’ai toujours ce réflexe de t écrire ou te poser des questions sur notre a(d)venir.
    Les sillons tracés vont perdurer au delà des espérances.
    Je conseille à tes amis d écouter une émission sur la vie la mort avec Boris Cyrulnik et François Lupu, de l orfèvrerie.

  20. Querido Michel :
    Nos vimos en diciembre pasado, con Ana Paola, en Puebla, compartimos una vez más tu vitalidad, tu entusiasmo, tu deseo inagotable de promover la reflexión, la vida, el aprendizaje constante desde la infancia hasta la tercera edad. Tu partida repentina fue más dolorosa aún.
    Cuántos encuentros entrañables vivimos a lo largo de los años. En el doctorado interinstitucional y en tu hospitalidad en Cabris. Pero sobre todo, fuimos testigos de tu bondad que nos permitió compartir, aquí en Puebla, la alegría de la adopción de Ana Paola, esa niña, esa mujer maravillosa para quien fuiste un padre extraordinario. Ella fue para ti alegría, sentido, amor.
    Te extrañamos, pero estás entre nosotros.
    Gracias por tu amistad. Eduardo y Ma. Eugenia

    Cher Michel :
    Nous nous sommes vus en décembre dernier, avec Ana Paola, à Puebla, nous avons partagé une fois de plus ta vitalité, ton enthousiasme, ton désir inépuisable de promouvoir la réflexion, la vie et l’apprentissage constant de l’enfance à la vieillesse. Ton départ soudain a été très douloureux.
    Que de rencontres attachantes nous avons faites au fil des années. Au doctorat interinstitutionnel et dans ton hospitalité à Cabris. Mais surtout, nous avons été témoins de ta bonté qui nous a permis de partager, ici à Puebla, l’adoption d’Ana Paola, cette fille, cette femme merveilleuse pour qui tu as été un père extraordinaire. Elle a été pour toi la joie, le sens, l’amour.
    Tu nous manques, mais tu es parmi nous.
    Merci pour ton amitié

  21. Hommage profond et touchant à Michel Bernard, un homme dont l’influence s’étend bien au-delà des frontières académiques.

    Son sixième sens pour détecter les obstacles dans les conversations et les échanges quotidiens était remarquable. Il utilisait cette capacité pour offrir des conseils avisés, contribuant ainsi au développement professionnel réussi des étudiants en co-tutelle.

    Ses actes et paroles étaient empreints d’engagement, adressant des messages et des conseils essentiels. Il a ouvert des voies pour des rencontres et des collaborations basées sur des principes communs.

    MB mérite d’être reconnu pour son accompagnement bienveillant et respectueux envers autrui. Son soutien a été fondamental dans le parcours de formation.

    Son exemple continuera d’inspirer ceux qui s’engagent dans des processus de formation en co-tutelle.

  22. C’est grâce au Cish que j’ai rencontré Michel Bernard et c’est grâce à sa vitalité, son enthousiasme, sa capacité d’entraînement que j’ai eu envie de rejoindre le groupe. Toujours prêt à répondre aux questions, à désamorcer les freins, à insuffler de l’envie et de la dynamique, Michel Bernard avait une énergie communicative et aimable que je n’oublierai jamais. j’ai vraiment regretté qu’il quitte le Cish, mais il était joignable, un peu loin, mais joignable.

  23. Merci pour tous tes enseignements, Michel et pour tes visites à Cuernavaca et à l’Universidad Autónoma del Estado de Morelos.

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