Cher ami,
Je rentre du Maroc. Comme tout voyage, un autre regard sur le monde et sur soi.
C’est mon deuxième voyage au Maroc et cette fois FES et sa région. FES là où a été crée la première université du monde selon l’UNESCO. J’ai beaucoup apprécié ce voyage. La médina, lieu incomparable et aussi ses voleurs, ses menteurs, mais aussi des citoyens remarquables. A l’université, où j’ai fait une conférence débat, j’ai constaté des faits qui révèlent le drame de l’université dans ce pays comme en France et ailleurs. Cela me conforte dans la rédaction de mon livre en cours.
Il y a par ailleurs l’humour au Maroc. Ainsi, par exemple on me dit passant devant un mur : « Derrière c’est un V.V.E. Surpris on précise un village vacances éternel… soit un cimetière. » Une autre fois, sur la route, face à un conducteur à la conduite osée. l’ami près de moi dit « Il oublie que la vie l’attend. »
En termes de géopolitique, je prends mieux conscience que le Maroc a un rôle très important tant pour l’Afrique, que pour l’Europe et le monde. De nombreuses fois, on me parle ici historiquement et aussi maintenant de la cohabitation sereine entre juifs, chrétiens et musulmans. Toutefois on s’inquiète de certaines tendances en cours.
De retour, je reprends un projet de livre pour fin 2022 avec un ami. Je suis heureux d’avoir trouvé comme titre De génération en génération et comme sous-titre l’intergénérationnel comme devenir.
Il y a aussi pour le sud (ex P.A.C.A.) la création d’un réseau d’écrivains.
Avec retard sur le reste de la France métropolitaine le froid arrive lentement. Je chauffe très peu la maison et je dois me réhabituer.
Je trouve tes projets fort intéressants et je suis heureux début décembre à Paris de pouvoir en parler avec toi. Nous partageons l’un et l’autre cette belle citation d’H .BERGSON : «L’avenir n’est pas ce qui va arriver, c’est ce que nous allons faire.»
Très amicalement.
Michel 11 2022