Chemin faisant
Chaque mois, chemin faisant
vous propose une réflexion
sur la vie, sur notre vie
Au delà la PANDEMIE, QUEL CHEMIN
Troisième et dernier « chemin faisant » sur la pandémie.
QUEL CHEMIN ?
Au moins, retenir trois perspectives : la mondialisation, la France et chacun.
La mondialisation.
CINQ propositions :
1- Plus des phénomènes de replis et de protections de l’autre.
2- Entre l’économie et le social, dominante de l’économie.
3- Affaissement des solidarités.
4- Urgence et primauté de questions de santé.
5- Dominante des questions de technologie. D’abord en sécurité puis dans
d’autres domaines comme le travail, les études et la santé. La technologie porte libération et anéantissement. Pour cela l’homme trouvera-t-il à temps la science politique qui se trouvait chez Zeus et que Prométhée n’avait pas eu le temps de chercher ?
La France
On retrouve ces propositions dans un contexte spécifique et des jeux de pouvoir liés à ce contexte.
La personne.
Chacun en fonction de son parcours, de son contexte, de son degré nouveau de lucidité va réagir. Une minorité va probablement changer significativement et le reste peu.
Les axes des changements ou plus, car le mot est devenu banal, vont se situer surtout il me semble sur les éléments suivants :
1- Le vivant, la vie, sa durée et son sens. De ce fait, comment concrètement
repenser et incarner autrement ma vie en tous les domaines : corps, cœur, esprit, intelligences et spirituel. Alors se pose l’inévitable question de l’avoir et de l’être.
2- Le lieu de vie
3- Le travail
4- Le rapport à la nature et à la technologie.
5- Les arts dans sa vie. Et l’existence comme art.
6- La question de l’humanité et celles encore brouillées des Nouvelles Humanités en renaissance.
Selon moi, c’est de la personne que surgit l’énergie pour se transformer et
transformer le monde. Avec le temps, en référence à des vécus, je suis réservé sur beaucoup d’actions macro et aussi des actions micro. Je regarde comment évoluent beaucoup d’associations.
Mais comment propager l’art de l’existence qui est aussi art de l’attention et art de la douceur. Cette douceur qui relève de l’enfance et qui se développe en soi. Alors avec écoute, beauté et bonté elle accueille l’autre et ainsi nous-mêmes.
De façon rampante, la pandémie se poursuit. Un jour, une autre pandémie
apparaitra. Elles portent la fragilité, la vulnérabilité et parfois la peur.
Epreuves pour nous solliciter à donner des preuves. Comme humain en humanité.
Moment de se référer à cette belle phrase d’HÖLBERLIN :
Là où croît le péril,
croît aussi ce qui sauve.
Épreuve, péril est cette pandémie.
Mais elle porte aussi ce qui contribue à nous sauver.
Michel Bernard. 08/2020