Chaque mois, chemin faisant
vous propose une réflexion
sur la vie, sur notre vie
De L’ÉMERVEILLEMENT,
Dans une salle de la maison, il y a une photo de ma dernière fille à 7 ans qui traduit bien l’émerveillement. Son visage intensément exprime la surprise , l’étonnement, le merveilleux, l’admiration .
Une trace forte .
J’ai veillé aussi longtemps que possible à entretenir chez elle cette disponibilité à s’émerveiller.
Notre monde me semble perdre sa capacité à s’émerveiller.On est de plus en plus désabusé, déconcerté.
Or tout nous invite à nous émerveiller
Des fleurs qui poussent par surprise en novembre, au bon fonctionnement de notre téléphone portable; de l’unique coucher à chaque fois du soleil, au village perché qui surgit devant nous; du regard de l’enfant à celui de la personne agée. De cet ami qui après trois AVC a toujours le visage souriant d’ un enfant.
L’émerveillement ouvre ce qui est clos. Il ne cesse de se renouveler.
C’est regarder comme si c’était la première fois.
Dans l’émerveillement, il y a le regard , puis tout l’être et le partage avec l autre, des autres, les autres.
Avec le temps, je découvre sans cesse ce don de l’enfance, présent toute notre vie
La période de Noël est une invitation à l’émerveillement
Elle l’est de moins en moins comme énergie créatrice étouffée par la consommation .
Deux êtres donnent naissance à un enfant dans une étable. Et des animaux, des bergers, des rois viennent guider pour admirer cela dans la simplicité et le bonheur. C’est la naissance de l’amour.
Le poète quête le don de l’émerveillement. C’est pourquoi, chacun est invité à être poète.
Rester jeune, c’est être capable de s’émerveiller. En cela, chaque âge est une jeunesse nouvelle.
Cette année, devant un feu de cheminée, nous serons deux à partager Noël.
Michel . 12 2023