Chaque mois, chemin faisant
vous propose une réflexion
sur la vie, sur notre vie
En produisant sa vie , on se produit
Oui, en produisant sa vie, on se produit. Mais cela implique conscience et lucidité.
Or pour notre naissance, nous ne décidons ni du moment, ni du lieu ni de notre famille. Puis enfant, adolescent voire plus, nous sommes dépendant de notre éducation, de notre environnement, de notre culture, de nos rencontres viennent de plus en plus lucidité et conscience pour produire notre vie et ainsi se produire.
À l’extrême certains n’y parviennent pas, d’autres rapidement. Le rythme et l’intensité sont très variables.
Mais certains refusent de produire leur vivre et donc de se produire.
Que de différences entre les chemins faisant !
Et ce que nous produisons est fonction de nos déterminismes, de notre éducation, des contextes de vie.
Chacun en retrait de la vie dite active est invité à réfléchir sur ce qu’il produit ou ne produit pas. Mais le fait-il ?
On parle en ce moment de revoir son permis de conduire au-delà un certain âge.
Pourquoi, entrant en retrait, ne pas veiller à ce que chacun s’interroger sur comment je gère ma vie ?
Selon moi, pour tous, le spirituel comme expression de l’énergie créatrice est une dimension majeure de son existence et pour son existence.
Tant que nous n’aurons pas conscience des apports de Bergson, de Laborit et de d’autres, notre chemin faisant ne peut progresser pour affronter la complexité croissante de la vie et du vivant.
La question n’est pas d’abord celle de l’au delà mais cette de notre existence.
Écrire sur soi est je pense une aide précieuce pout etre lucide et conscient.
Le dialogue avec des amis et parfois des gens de rencontre est très appréciable.
Michel
Janvier 2024