Emission du 22 décembre 2017


Emission / vendredi, décembre 22nd, 2017

Émission conçue et animée par Michel Bernard

MICHEL BERNARD…une trajectance en cours
Entretien avec ANA

Dernière émission en 2017. Émission à quelques jours de Noël.

Ana anime l’émission. Pour la première fois, elle anime une émission radio. Je m’en réjouis et formule le souhait que cette émission soit de plus en plus intergénérationnelle.

Sur mon parcours de vie.

Né dans un petit village de l’ouest de la France. Père artisan en bois. Ainé de trois enfants, dont deux sœurs. Après l’école élémentaire, mon père me démanche -comme c’est la tradition- de travailler avec lui. Moi, je veux continuer mes études ce qui n’est pas du tout concevable alors dans ma famille.

J’entre alors en pharmacie pour plus de 10 ans. CAP et BP puis je reprends mes études par correspondance et entre ainsi à l’université ; là, pluralité de formations, puis doctorat troisième cycle et doctorat d’État. Le tout en travaillant et en particulier au ministère du Travail.

Finir à la Sorbonne comme professeur des universités.

Événement majeur de ma vie qui me permet d’accéder à une compréhension nouvelle du monde, des autres et de moi. Le diplôme est certes une condition nécessaire, mais insuffisante.

Un autre événement majeur va bouleverser ma vie et produit ce que je suis. Apprendre de la vie, par la vie et pour la vie.

Comme chacun, blessures, manques et sources de vie marquent mon enfance.

Il y a aussi la nature et très tôt ma curiosité, mes explorations.

Tard (trop, je le pense), la question de la vie, une seule vie pour laisser des traces, celles du temps -ah cette question du temps !. Il y a aussi la complexité, le chemin faisant, la trajectance –mot que j’invente parmi d’autres– est mon parcours se produisant et me produisant. Elle est tension créatrice entre la trajectoire et le trajet.

  • Il y a de par ma vie, la question de l’éducation, qui ne cesse d’être de plus en plus prioritaire et celle des Nouvelles humanités.
  • Il y a cette quête d’harmonie entre le dire, le faire et l’être.
  • Il y a l’horizon qui ne cesse de s’enrichir et de s’amplifier.
  • Il y a mon rêve qui scintille à travers des rêves. Ce rêve de base qui fonde la vie pour éviter comme dit Saint-Exupéry que la vie ne dévore mon rêve.
  • Il y a l’atelier des esquisses que je ne pourrai pas toutes réaliser et qui déjà est transmission.
  • Il y a les arts et d’abord l’ART comme façon d’exister.
  • Il y a les passeurs. Là, j’en cite quelques-uns à travers des rencontres et des lectures.

Sur ma vision de la vie

Très sensible à la double hélice définie par André de Peretti.

Oui, d’une part ce qui sépare, détruit, dissocie et d’autre part ce qui converge, réunit.

Pour moi, tout ce qui atteint les enfants dans leur être, empêchant leur devenir, est crime contre l’humanité. Notre faire, en cela aussi, est si peu, mais ce peu est offrande.

Douleurs, souffrances, violences, barbaries, trahisons, déliances sont inhérents à l’histoire du monde. Mais notre responsabilité est de résister de combattre.

Une seule vie et quatre scènes ; personnelle, intime, sociale et professionnelle. Quatre scènes inter dépendantes ! Cela est si oublié !

L’être humain, une gamme de cinq notes : corps, cœur, esprit, intelligences et spirituel.

Ce spirituel qui est respiration, souffle ; il est au-delà les religions.

L’autre sans qui je ne suis pas. Quelle magnifique contribution que celle de Martin BUBER !

Contextualité notre vie dans celle de l’humanité, une aventure de plus de sept millions d’années.

Penser autrement : défi majeur.

Pour cela, tenir compte des neuro sciences, de la complexité, de la physique quantique, etc.

Pas de création sans labeur.

Connaissance et co-naissance et amour : deux finalités de la vie

Sur le monde

Toujours et bien trop, ces inégalités !

  • Nord/sud
  • Pauvres en tout /riches et mercantis.
  • Hommes/femmes.

En plus :

  • Écarts croissants pour la culture et l’éducation.
  • Enjeux redoutables face désormais à certains usages de la technique

Et ne pas oublier :

  • Soi et l’autre
  • Rejet ou apport déterminant du spirituel et donc de la joie

Nous sommes dans une période historique qui, selon moi, est la plus porteuse potentiellement de tragédies et de catastrophes.

Le fourmillement des innovations en tout pourra-t-il vaincre ces monstres rampants et parfois sournois qui avancent ?

Fragilité de l’humain !

Incertitude entre création et destruction.

Espoir comme pari, audace, courage, labeur.

Sur mes ouvrages

À ce jour, dix livres dont quatre à plusieurs et six seul.

En 2017

  • Entrer en recherche: Essai sur l’apprentissage de l’esprit de recherche, L’Harmattan, 2017, 152 p.
  • Le Nouvel Esprit Éducatif: Éducation, Enseignement, Pédagogie, L’Harmattan, 2017, 118 p.
  • Vient le temps de l’envol, L’Harmattan, 2017, 140 p., avec mon pseudo en écriture Miguel Berger.

En projet :

  • Sentiers incertains du NEE
  • Apprendre de la vie, avec Eduardo
  • L’homme qui murmure son espoir aux étoiles

Et sans doute désormais un rythme de 2 ou 3 par an.

Plus d’autres écrits : poésies, chansons, pièce de théâtre, citations.

MUSIQUES

  • Film Frida Kahlo.
  • Nausicaa. Requiem.
  • Musique bolivienne.
  • Quand on n’a que l’amour.
  • Chairman’s Waltz. Mémoire de Geisha.
  • Symphonie du Nouveau Monde.
  • Ave Maria, Caccini.

Meilleurs VŒUX, à chacun.

Quand la nature, un enfant et le temps convergent.
Merveilleuse et toujours mystérieuse nature.
Avec le solstice d’hiver, c’est le retour de la lumière.
Merveilleuse et mystérieuse histoire que celle de cet enfant né dans une crèche.
Mais quel symbole de tous les enfants nés, oubliés et abandonnés sans mage et sans berger!
Mais quel potentiel unique que celui de chaque enfant!
Et notre enfance…qu’en est-il?
Merveilleux et mystérieux temps.
Dans une longue histoire de l’humanité, ce temps de vie si court, trop souvent négligé où la vie nous invite à une trace qui peut devenir œuvre.
Pourquoi le transhumanisme quand nous négligeons tant l’humanisme?

Voila quelques brèves confidences sur ma vie.
Rendez vous en Janvier, les 27, 30 et 31 janvier 2018.

Michel Bernard le 23 décembre 2017

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